Construire ou rénover un bâtiment est une aventure passionnante, mais semée d’embûches potentielles. Retards, malfaçons, incompréhensions entre client et entrepreneur, désaccords sur la qualité finale… Autant de risques qui peuvent transformer votre rêve en cauchemar si l’on n’y prend garde. Heureusement, l’expertise construction offre un ensemble de dispositifs et de bonnes pratiques pour garder la maîtrise de votre chantier et résoudre efficacement les problèmes qui pourraient survenir. Du suivi indépendant en cours de travaux à la réception minutieuse du chantier, en passant par la mobilisation des garanties légales ou la contre-expertise en cas de litige, il existe des solutions pour sécuriser chaque étape de votre projet. Cet article détaillé va vous guider à travers les moments clés où l’expertise peut faire la différence : on parlera de l’importance de contrôles techniques pendant le chantier, du rôle crucial de la réception des travaux (et des garanties de parfait achèvement, biennale, décennale), et des recours possibles si malgré tout un différend oppose le maître d’ouvrage (vous) et le constructeur. Vous découvrirez aussi comment Aedificio, en Bretagne, peut vous accompagner comme expert de la construction, défendant vos droits et vos intérêts du début à la fin de l’opération. Que vous construisiez une maison individuelle, que vous pilotiez des travaux pour une copropriété ou que vous soyez confronté à un litige post-travaux, ce guide vous donnera les clés pour comprendre et utiliser l’expertise construction à votre avantage, afin que vos travaux riment avec succès et sérénité.
Sécuriser le chantier : l’expertise au service de la qualité pendant les travaux
On dit souvent qu’“on ne fait pas d’omelette sans casser des œufs”, mais dans le bâtiment on aimerait autant éviter de casser quoi que ce soit ! Dès le démarrage du chantier, il est possible (et recommandé) de recourir à des contrôles techniques indépendants pour prévenir les malfaçons et erreurs d’exécution. Ce rôle peut être assuré par un expert construction indépendant mandaté par le maître d’ouvrage (vous), qui viendra périodiquement sur le chantier pour inspecter l’avancement et la conformité des travaux.
Pourquoi faire cela alors qu’il y a déjà un chef de chantier ou un architecte ? Parce que, malheureusement, l’expérience montre que même avec un maître d’œuvre sérieux, certaines choses peuvent échapper ou être tolérées, faute de temps ou de moyens de contrôle suffisants. Un regard extérieur et impartial garantit une attention maximale aux détails. Par exemple, un expert d’Aedificio appelé en cours de chantier vérifiera des points tels que : la bonne mise en place des armatures dans les fondations avant coulage (généralement couvertes ensuite, donc invisibles – mieux vaut contrôler avant) ; l’épaisseur et la continuité de l’isolant posé ; le respect des normes électriques dans les gaines avant refermeture des cloisons ; l’étanchéité des toitures-terrasses avant finition, etc. Autant d’éléments qui, s’ils sont mal exécutés, peuvent provoquer plus tard des désordres graves (fissures, déperditions d’énergie, incendie, infiltrations). Solliciter un expert indépendant comme Aedificio pendant les travaux, c’est faire le choix d’un regard professionnel et objectif pour anticiper les risques, sécuriser les étapes du chantier et défendre vos droits tout au long du processus. Cela revient à investir un peu pour éviter le risque de gros problèmes ultérieurs.
Concrètement, on peut convenir avec l’expert d’un calendrier de visites clés : fondations, gros œuvre, mise hors d’eau, second œuvre technique, etc. À chaque visite, l’expert dresse un compte-rendu notifiant d’éventuelles non-conformités ou réserves, que vous transmettez immédiatement à l’entreprise ou au maître d’œuvre pour correction sans délai. Dans la plupart des cas, les entrepreneurs préfèrent corriger en cours de route plutôt que de voir ces réserves resurgir plus tard de façon contentieuse. Votre chantier gagne donc en qualité. Et en tant que maître d’ouvrage, vous gagnez en tranquillité d’esprit : un pro veille pour vous.
Un autre aspect à sécuriser pendant les travaux est le suivi administratif et contractuel. Un expert construction (ou AMO) peut vous aider à vérifier que les appels de fonds ou paiements sont justifiés par l’avancement réel, que les devis complémentaires éventuels sont cohérents, etc. Cela évite de payer pour du travail non fait ou de se faire imposer des plus-values indues. Par exemple, en CCMI (construction de maison individuelle), les paiements sont réglementés par stade (hors d’eau, hors d’air, etc.) : assurez-vous que ces stades sont bien atteints avant de signer le chèque. Si un doute subsiste, l’expert peut attester de l’achèvement effectif du stade.
En résumé, durant la phase chantier, l’expertise construction se manifeste par une sorte d’audit qualité en temps réel. Cela ne veut pas dire qu’on se substitue au chef de chantier, mais on contrôle que le chef de chantier fait bien son travail. Une fois mis en place, ces contrôles réguliers instaurent une discipline : les entreprises sachant qu’un œil expert passera, elles ont tendance à s’appliquer davantage pour éviter les observations. Au final, tout le monde y gagne car le chantier se fait correctement du premier coup.
La réception des travaux : un moment décisif à ne pas bâcler
Le point d’orgue d’un projet de construction ou de rénovation, c’est la réception des travaux. C’est l’instant où le maître d’ouvrage déclare accepter l’ouvrage avec ou sans réserves, transférant ainsi la responsabilité au constructeur pour la suite. Cette étape est juridiquement déterminante: elle marque le point de départ des garanties légales (parfait achèvement 1 an, bon fonctionnement 2 ans, décennale 10 ans) et la fin officielle du chantier.
Une réception bien menée est la clé pour que les dernières non-conformités soient corrigées et que vous puissiez faire jouer vos droits. Pourtant, ce moment peut s’avérer délicat, surtout en présence de défauts, de vices ou d’éléments manquants. Il y a souvent un certain engouement ou une pression pour finir – d’un côté, vous êtes pressé de prendre possession des lieux, de l’autre le constructeur est pressé d’être libéré. Il ne faut néanmoins pas confondre vitesse et précipitation : une réception trop rapide sans examen minutieux peut vous priver de recours par la suite sur des défauts visibles que vous n’auriez pas identifiés.
Que faire ? D’abord, n’hésitez pas à vous faire assister par un expert construction lors de la réception. Avoir un œil professionnel qui vous accompagne ce jour-là est d’une aide inestimable. L’expert saura inspecter méthodiquement chaque ouvrage, tester les équipements, et il pensera à des vérifications que vous pourriez oublier (par ex., la clé du local technique, la notice de la chaudière, la pente des évacuations d’eau, etc.). Il dressera en temps réel la liste des réserves à émettre, c’est-à-dire les défauts ou travaux non finis à mentionner par écrit sur le procès-verbal de réception.
Les réserves sont votre arme pour obliger l’entreprise à finir le travail ou à corriger les malfaçons. Tant que les réserves ne sont pas levées (c’est-à-dire les problèmes résolus), vous pouvez consigner une partie du paiement restant (5% généralement dans le neuf) et refuser la réception totale. L’entrepreneur a l’obligation de réparer ces réserves dans un délai convenu (souvent 3 mois maximum). S’il ne le fait pas, vous pouvez faire appel à un tiers et retenir le coût. D’où l’importance d’identifier le maximum de réserves le jour J. Notez que tout défaut apparent non noté en réserve lors de la réception ne pourra plus être invoqué ensuite au titre de la garantie de parfait achèvement. En d’autres termes, si vous n’avez pas signalé un carrelage mal posé alors que ça se voyait, un an après il sera trop tard pour exiger qu’on le refasse. Vous comprenez mieux pourquoi la réception se doit d’être rigoureuse.
Parmi les choses à vérifier lors de la réception (non exhaustif) :
- Conformité globale aux plans et notices (dimensions des pièces, nombre de prises électriques, etc.).
- Finitions : pas d’éclats, de rayures, de tâches sur les surfaces, peinture uniforme, etc.
- Fonctionnement des équipements : ouvrir/fermer toutes les fenêtres, les portes, tester la chasse d’eau, les robinets (chaud/froid), la chaudière ou PAC, le tableau électrique (disjoncteurs différentiel qui saute quand on appuie sur test), parlophone, ventilation…
- Étanchéité apparente : passer la main sous chaque siphon, regarder s’il y a des fuites d’eau, vérifier par temps de pluie ou en arrosant qu’aucune infiltration n’apparaît aux fenêtres ou sur le toit.
- Extérieur : qualité des enduits, des raccords, propreté du chantier (matériaux et gravats enlevés).
- Points réglementaires : accès handicapé (si concerné), garde-corps aux normes (hauteur, espacements), etc.
- Documents et explications : assurez-vous que l’on vous remet tous les certificats et notices (par ex., attestation de conformité électrique Consuel, certification de traitement anti-termites, PV d’essai d’étanchéité si maison passive, notices d’appareils, etc.). Demandez une démonstration du fonctionnement des installations complexes (pompe à chaleur, adoucisseur…).
La liste de réserves doit être précise et détaillée. N’écrivez pas juste “problème de plomberie” mais “Fuite sous l’évier cuisine à réparer” par ex. Chaque ligne signale clairement ce qui cloche. Si l’expert est là, il pourra même rédiger formellement ou vous dicter les termes techniques adéquats.
Parfois, le constructeur peut minimiser “Oh ce n’est rien, on repassera”. Insistez pour mettre par écrit toutes vos remarques, même si elles vous semblent anecdotiques. Mieux vaut trop que pas assez. Si quelque chose vous paraît bizarre sans que vous sachiez si c’est normal ou pas, notez-le en réserve par prudence et l’expert tranchera.
Une fois le PV de réception signé avec les réserves, conservez-en un exemplaire original. Vous gardez alors environ 5% du montant total en consignation (chez un notaire ou à la Caisse des dépôts, selon les cas) jusqu’à levée des réserves.
À l’issue de la réception, commence la période des garanties légales :
- La garantie de parfait achèvement (GPA) couvre tous les désordres signalés dans l’année qui suit la réception, qu’ils aient été mentionnés ou non dans les réserves de départ. Attention, on parle de désordres signalés dans l’année : toute nouvelle malfaçon apparente découverte dans les 12 mois doit être notifiée par courrier recommandé au constructeur, qui est tenu de la réparer. Par exemple, une fissure qui apparaît 6 mois après la réception est couverte par la GPA (même si tout était ok le jour J). La GPA impose à l’entrepreneur de réparer tous les désordres signalés dans l’année. C’est très large, ça peut être de la simple retouche de peinture à un problème plus sérieux. Si l’entreprise ne s’exécute pas, vous pourrez la poursuivre en justice immédiatement (d’où l’intérêt, encore une fois, d’un expert qui en fin d’année peut venir constater que tout est en ordre, ou bien documenter les problèmes non résolus pour une éventuelle action). À noter : l’usure normale ou un mauvais usage de votre part ne sont pas couverts (ex., ampoule grillée n’est pas une malfaçon).
- La garantie biennale (ou de bon fonctionnement) s’étend sur 2 ans après réception et couvre les éléments d’équipement dissociables. En gros, tous les équipements qui peuvent être enlevés sans détériorer le bâti (volets, portes intérieures, radiateurs, robinetterie, ballon d’eau chaude, prises, interphone, etc.). Si l’un de ces équipements tombe en panne ou dysfonctionne dans les 2 ans, l’entreprise doit le réparer/remplacer. Par exemple, un moteur de volet roulant qui lâche à 18 mois, ou un robinet qui fuit anormalement : c’est à sa charge. Il faut là aussi le notifier dès constat, toujours par écrit RAR.
- La garantie décennale enfin couvre 10 ans les dommages les plus graves, ceux qui compromettent la solidité de l’ouvrage ou le rendent impropre à sa destination. Typiquement, les éléments structurels et étanchéité. Par exemple, une grosse fissure structurelle, une toiture qui fuit au point de pourrir la charpente, un plancher qui menace de s’effondrer, etc. Sont inclus aussi les éléments d’équipement indissociables affectant la solidité (ex : un chauffage au sol encastré qui ne marche plus du tout par vice interne). Si un tel dommage apparaît dans les 10 ans, vous faites jouer la responsabilité décennale du constructeur. En pratique, c’est son assurance décennale qui payera la réparation (d’où l’importance d’avoir vérifié qu’il était bien assuré en début de chantier). Là, souvent, on entre dans la logique d’assurance dommages-ouvrage si vous en aviez une (elle rembourse vite puis se retourne contre l’assureur décennal). La plupart du temps, on fait appel à un expert pour évaluer ces dommages décennaux aussi.
L’expertise construction joue un rôle à chaque niveau de garantie :
- Durant l’année de GPA, un expert peut constater que tels problèmes signalés n’ont pas été résolus correctement, et appuyer votre demande de mise en demeure.
- Sur le biennale, s’il y a litige sur la cause de la panne d’un équipement (vice ou usage?), un expert peut trancher.
- Sur la décennale, c’est très fréquent de recourir à une expertise pour prouver qu’un dommage relève bien de cette garantie (par ex, fissures dues à erreur de ferraillage => malfaçon structurelle => décennale). Souvent les assurances décennales missionnent leur propre expert ; avoir votre expert (contre-expertise) permet de défendre vos intérêts si l’assurance minimise.
En cas de désordre grave, la première étape est de déclarer le sinistre à votre assurance dommages-ouvrage (si vous en avez une, c’est obligatoire normalement en construction neuve pour particulier, mais beaucoup font l’impasse ; en copro c’est quasi-systématique). Elle, sous 60 jours, doit répondre sur la prise en charge, et sous 90 jours vous indemniser ou donner un plan de réparation. Si ce n’est pas le cas, vous pourrez actionner la décennale du constructeur directement. Quoi qu’il en soit, un expert construction indépendant peut vous aider à monter votre dossier de réclamation (rédaction du courrier de notification de désordre en bonne et due forme, argumentation technique pour prouver l’impropriété à destination, etc.) et, si besoin, à contre-expertiser les conclusions de l’assureur.
Enfin, sachez que même une fois les garanties expirées, un recours reste possible sous certaines conditions (dommage caché, faute de l’entreprise…), mais c’est plus complexe juridiquement et l’expertise sera alors judiciaire. Mieux vaut profiter à fond des périodes de garanties pour tout régler.

Litiges en construction : procédures amiables et judiciaires, le rôle de l’expertise
Malgré toutes les précautions, il arrive qu’un projet de construction ou de rénovation vire au litige. Les raisons peuvent être multiples : travaux non terminés, malfaçons refusées par l’entreprise, dépassement de budget contesté, chantier abandonné par le constructeur, etc. Que faire dans ces cas ? Là encore, l’expertise construction est votre meilleure alliée pour trouver une issue, soit amiable, soit judiciaire.
Phase amiable : Avant d’attaquer en justice, il est souvent opportun de tenter une résolution à l’amiable, comme d’ailleurs exigé par la loi depuis 2015 (tentative de conciliation). L’outil principal ici est l’expertise amiable contradictoire. Comme décrit plus haut, vous conviez l’entreprise et idéalement son assureur sur site avec un expert indépendant (par ex. Aedificio). L’expert joue l’arbitre technique : il constate, il donne un avis impartial sur les responsabilités. Son rapport contradictoire, signé ou non par les parties, peut servir de base à une négociation. Souvent, si l’entreprise voit noir sur blanc ses manquements, elle pourra préférer un arrangement (faire les réparations ou vous indemniser). Parfois, l’assureur décennal peut, suite à une expertise amiable bien argumentée, accepter de prendre en charge un sinistre sans passer par un tribunal (ça arrive quand c’est très clair et qu’ils veulent éviter frais et pénalités).
Médiation : Parfois, outre l’expertise, on peut recourir à un médiateur ou conciliateur de justice. Ce dernier n’est pas expert technique, mais peut s’appuyer sur le rapport de l’expert pour convaincre les parties de s’accorder. Cette voie est plus rapide et peu coûteuse par rapport à un procès. Mais elle nécessite la bonne volonté de chacun.
Si l’amiable échoue ou n’est pas possible (ex. entreprise fermée ou de mauvaise foi), il faut enclencher la procédure judiciaire. Là, votre avocat sollicitera en principe une expertise judiciaire auprès du tribunal. Le juge nommera un expert inscrit sur la liste officielle. Cet expert judiciaire convoquera toutes les parties et leurs experts conseils (votre expert privé peut continuer à vous assister) à des réunions d’expertise. C’est un processus formel, potentiellement long (plusieurs mois à plus d’un an). Au final, l’expert judiciaire rend un rapport fixant les causes, chiffrant les travaux de reprise et attribuant les responsabilités. Sur cette base, le tribunal tranche (soit en homologuant un accord, soit en condamnant tel ou tel à payer x euros).
Votre expert conseil (par ex. Aedificio) peut vraiment être un atout dans l’expertise judiciaire : il prépare vos dires (observations écrites) pour ne pas laisser passer un détail, il pose des questions pointues à l’expert judiciaire pour orienter son attention, il peut faire des contre-analyses (ex. calcul structurel pour prouver un sous-dimensionnement). Bref, il défend votre version technique face à l’expert judiciaire qui se veut neutre. C’est crucial car l’expert judiciaire, même impartial, peut commettre des erreurs ou ne pas tout voir s’il n’est pas aiguillé sur certains points. Avoir un spécialiste du bâtiment à vos côtés, c’est mettre toutes les chances de votre côté pour que la procédure aboutisse favorablement.
Aedificio propose un tel accompagnement aux clients en litige : “Un litige, une phase contentieuse ? L’expert Aedificio vous accompagne sur le plan technique au côté de votre avocat sur le plan juridique (rapport d’expertise, note technique, conseil).”. Ainsi, vous êtes armé à la fois techniquement et légalement pour obtenir gain de cause.
Notons que plus de 95% des litiges de construction se règlent avant d’aller au bout du procès, souvent suite à l’expertise judiciaire quand les responsabilités sont clarifiées. Donc tout ce parcours d’expertise n’est pas vain, il mène généralement à une solution (accord transactionnel ou jugement).
Durant ce temps, il faut parfois faire des travaux conservatoires (par ex. sécuriser un mur qui menace ruine) : l’expert peut conseiller sur quoi faire en urgence sans compromettre l’expertise (il faut documenter).
En plus du litige principal, un expert peut vous aider sur les aspects assurances : par ex., comprendre et activer votre assurance dommages-ouvrage, ou votre garantie de livraison (en CCMI, si constructeur fait faillite, il y a une assurance de garantie de livraison qui prend le relais pour finir la maison – l’expert peut estimer le coût des travaux restants pour faire valoir le montant dû par l’assureur de livraison).
Enfin, n’oublions pas l’importance de la préparation en amont :
- Vérifiez toujours la qualité et les assurances de vos entreprises avant travaux (un expert construction ou un AMO peut vous aider à les sélectionner).
- Soyez vigilants aux contrats signés (un œil d’expert sur le contrat CCMI ou le devis peut éviter des flous qui seront sources de litige).
- Souscrivez une assurance dommages-ouvrage quand c’est requis (construction neuve, gros travaux structurels en rénovation). Certes elle a un coût (~1% du budget travaux), mais en cas de pépin c’est une bouée de sauvetage pour être indemnisé rapidement.
En somme, l’expertise construction intervient sur tous les fronts du litige : avant pour prévenir, pendant pour résoudre à l’amiable, après pour faire valoir vos droits au tribunal. C’est votre filet de sécurité tout au long de l’aventure.
Aedificio : votre partenaire expert de la construction en Bretagne
Fort de son expérience locale et de son équipe pluridisciplinaire (ingénieurs, architectes, techniciens), Aedificio se positionne comme un allié de choix pour tous vos besoins d’expertise construction en Bretagne. Voici pourquoi nous faire confiance :
- Une présence à chaque étape du chantier : Comme nous l’avons vu, Aedificio propose des interventions depuis le démarrage des travaux jusqu’à la fin des garanties. Besoin d’un contrôle technique en cours de chantier ? Nos experts se déplacent rapidement pour un audit ponctuel ou un suivi régulier, garantissant un vrai regard technique sur la progression des travaux. La sécurité structurelle et la conformité des travaux sont notre priorité. Par exemple, nous avons accompagné de nombreux maîtres d’ouvrage privés dans la construction de leur maison, en détectant parfois des oublis critiques (armatures manquantes, isolant insuffisant, etc.) qui ont pu être corrigés immédiatement – évitant ainsi de futurs litiges.
- Une expertise reconnue en réception et garanties : Nos experts d’Aedificio connaissent les rouages juridiques de la réception de chantier. Ils vous aideront à rédiger des réserves complètes et efficaces, et à mettre en œuvre les garanties dans les règles. Beaucoup de particuliers nous ont remerciés d’avoir été là lors de la remise des clés, car nous avons su voir des défauts qu’ils n’auraient jamais remarqués eux-mêmes (par exemple, une pente insuffisante du terrain pouvant causer des problèmes d’évacuation d’eau – réserve émise, puis travaux repris par le constructeur). Notre rigueur lors de la réception vous assure de ne pas passer à côté d’un vice apparent. De plus, en cas de besoin pendant l’année de parfait achèvement, nous repassons constater les réparations ou le manque de réaction du constructeur, et appuyons vos relances par des lettres techniques à l’entreprise ou à son assureur.
- Une force dans la résolution des litiges : La réputation d’Aedificio en matière de litiges n’est plus à faire. Nous avons mené avec succès de nombreuses contre-expertises pour des maîtres d’ouvrage lésés, que ce soit face à des assurances ou des constructeurs. Dans un dossier notable en 2024, par exemple, nous avons pu démontrer que les fissures d’une maison provenaient d’un défaut de fondation (erreur du constructeur) alors que l’assureur arguait d’un phénomène naturel de sécheresse non garanti. Notre rapport contradictoire, étayé de calculs, a inversé la position de l’assureur qui a fini par indemniser intégralement le client. Ce genre de victoire, nous le devons à la compétence technique pointue de nos experts et à notre indépendance totale (nous ne craignons pas de contrer l’avis d’un expert d’assurance quand il est bancal).
- Une connaissance fine des acteurs et du contexte breton : Être basé à Rennes, c’est connaître le terrain. Nous savons comment interagissent les différents intervenants locaux (promoteurs, artisans, assureurs, juristes). Nous sommes familiers des pathologies courantes dans la région (on sait par exemple que sur la côte, la salinité peut attaquer prématurément le béton, ou que dans certaines zones du 35, certains sols imposent des fondations spéciales). Cette connaissance locale nous permet d’anticiper les problèmes spécifiques et de les résoudre plus efficacement. En outre, nous sommes en lien avec des avocats spécialisés en droit de la construction en Bretagne, ce qui facilite une action concertée technique+juridique pour défendre nos clients.
- Un engagement client centré : Chez Aedificio, nous mettons un point d’honneur à vulgariser ce qui peut l’être et à expliquer nos démarches. Dans un contexte de chantier ou de litige, le client peut vite se sentir submergé. Nous jouons aussi le rôle de “coach” auprès de vous : on vous explique vos droits, on vous conseille sur la meilleure stratégie (ex. accepter tel arrangement ou aller au procès). Nous savons que derrière chaque chantier, il y a un projet de vie, derrière chaque litige, beaucoup de stress : c’est pourquoi nous allions la compétence technique à une écoute humaine.
- Des services personnalisés et modulables : Vous pouvez nous solliciter juste pour une visite conseil de 2h sur un chantier, ou pour un accompagnement complet de plusieurs mois. Nous nous adaptons à vos besoins et à votre budget. Aucune question n’est “bête” pour nous : nous y répondons avec plaisir, car un client informé est un client serein.
En bref, choisir Aedificio pour vos expertises construction, c’est s’assurer le concours d’un expert de confiance, qui a pignon sur rue en Bretagne (nous sommes fiers de nos avis clients 5 étoiles), et qui n’a qu’un seul objectif : vous aider à mener à bien votre projet sans encombre ou à récupérer vos droits en cas de pépin.
Que l’on soit en plein chantier ou confronté à un désordre après travaux, l’expertise construction se révèle un atout indispensable du côté du maître d’ouvrage. Elle incarne la vigilance technique et juridique dont tout projet de construction a besoin pour se dérouler au mieux. En intégrant des contrôles indépendants à votre suivi de chantier, vous vous donnez les moyens de construire sereinement, en limitant les malfaçons et en obtenant la qualité pour laquelle vous payez. En soignant la phase de réception avec l’aide d’un expert, vous verrouillez vos garanties et vous vous prémunissez contre d’éventuelles mauvaises surprises. Et si malgré tout un litige survient, l’expertise – amiable ou judiciaire – devient votre arme pour obtenir réparation et faire valoir vos droits face aux entrepreneurs ou aux assurances.
En Bretagne, où le sens du travail bien fait et la parole donnée sont chers, recourir à l’expertise construction, c’est quelque part honorer ces valeurs : c’est s’assurer que les choses seront faites dans les règles de l’art, ou que les manquements seront corrigés. Pour un particulier non rompu aux arcanes de la construction, l’expert est un guide, un garde-fou et un défenseur. Son intervention, loin d’envenimer les relations, vise au contraire à les clarifier et à rétablir la confiance – confiance dans l’ouvrage livré, ou confiance dans le fait que justice sera rendue en cas de litige.
Ainsi, ne percevez pas l’expertise comme un signe de méfiance, mais comme une démarche de prévention intelligente et de sécurisation de votre investissement. Construire une maison ou gérer de gros travaux, c’est souvent le projet d’une vie : ça mérite bien de mettre toutes les chances de son côté en étant accompagné par des spécialistes.
Aedificio se tient prêt à être ce partenaire de confiance pour vous, du premier coup de pelle jusqu’à la remise des clés (et même au-delà en période de garantie). Basés à Rennes, nous intervenons sur toute la Bretagne pour apporter notre savoir-faire en expertise bâtiment et construction.
Vous souhaitez en savoir plus ? Un chantier en cours vous inquiète ? Vous voulez préparer une réception à venir, ou vous êtes empêtré dans un litige post-travaux ? Contactez-nous dès aujourd’hui. Un simple échange initial avec nos experts vous éclairera sur la marche à suivre.
N’hésitez pas à prendre rendez-vous via notre calendrier en ligne sur aedificio.bzh. En quelques clics, planifiez une consultation technique personnalisée. Chez Aedificio, nous croyons qu’un client informé et accompagné, c’est un projet réussi. Ensemble, faisons en sorte que votre construction ou rénovation soit synonyme de fierté et non de regrets. Faites appel à nos experts en construction et bâtissons la réussite de votre projet, pierre après pierre, en toute confiance !