Comment se déroule un audit énergétique de maison ?

Un audit énergétique de maison est un examen complet de votre logement visant à évaluer sa consommation d’énergie et à identifier les améliorations possibles pour gagner en performance et en confort. Pour un propriétaire en Bretagne – notamment autour de Rennes – comprendre comment se déroule un audit énergétique de maison est essentiel, d’autant plus que ce diagnostic est devenu incontournable dans le cadre de projets de rénovation énergétique et même obligatoire dans certains cas de vente. Dans cet article, nous allons détailler pas à pas le déroulement d’un audit énergétique de maison, expliquer en quoi il diffère d’un simple DPE (Diagnostic de Performance Énergétique) et pourquoi il représente une étape clé avant d’engager des travaux de rénovation. Ici, même les novices en la matière pourront saisir l’importance de chaque étape. Préparez-vous à découvrir comment se déroule un audit énergétique de maison peut vous aider à rendre votre maison plus économe en énergie, plus confortable et plus durable, tout en respectant les spécificités locales de la Bretagne.

comment se déroule un audit énergétique de maison

Qu’est-ce qu’un audit énergétique de maison ?

Un audit énergétique de maison est une étude approfondie des performances énergétiques d’un logement individuel (maison ou copropriété de petite taille). Contrairement au DPE, qui attribue une note de A à G en se basant sur des paramètres standardisés, l’audit énergétique va plus loin en fournissant un état des lieux détaillé de la consommation d’énergie de la maison et en proposant des scénarios de travaux pour améliorer son efficacité. En pratique, un comment se déroule un audit énergétique de maison de maison inclut :

  • Une analyse du bâti et des équipements : l’auditeur examine l’isolation thermique (murs, toiture, planchers), les menuiseries (fenêtres, portes), le système de chauffage, la production d’eau chaude sanitaire, la ventilation et l’éclairage. Il identifie les zones de déperditions thermiques (par où la chaleur s’échappe) et repère d’éventuelles pathologies du bâtiment (par exemple, problèmes d’humidité ou de ponts thermiques).
  • Une évaluation des consommations : l’expert collecte les données de consommation (factures d’électricité, de gaz, etc.) ainsi que les informations d’occupation (nombre d’habitants, température de consigne du chauffage, etc.) pour comprendre comment l’énergie est utilisée dans la maison au quotidien.
  • Des préconisations de travaux : à partir du diagnostic initial, l’audit énergétique propose au moins deux scénarios d’amélioration adaptés aux spécificités de la maison. Ces scénarios sont généralement présentés sous forme de parcours de travaux pouvant être réalisés en une seule fois ou par étapes. Chaque scénario détaille une combinaison de travaux (par exemple : isolation des combles, remplacement de la chaudière par une pompe à chaleur, installation d’une VMC performante, etc.) et indique pour chacun : le gain de classes énergétiques envisageable, le montant estimatif des travaux, les économies d’énergie potentielles sur la facture, l’impact sur les émissions de CO₂ et les aides financières mobilisables. L’un des scénarios de l’audit énergétique vise généralement l’atteinte d’une classe énergétique élevée (par exemple classe B ou C), afin de projeter le logement vers une rénovation performante.

En résumé, l’audit énergétique de maison dresse un plan d’action concret pour améliorer l’efficacité énergétique du logement. Il sert de feuille de route aux propriétaires souhaitant engager des travaux de rénovation énergétique en toute connaissance de cause.

Pourquoi réaliser un audit énergétique de maison ?

Plusieurs raisons peuvent motiver la réalisation d’un audit énergétique de maison, notamment en Bretagne où le climat humide et tempéré peut rendre les logements énergivores sans une bonne isolation. Voici les principaux intérêts d’un tel audit :

  • Réduire ses factures d’énergie : En identifiant précisément où votre maison gaspille de l’énergie (mauvaise isolation, système de chauffage obsolète, etc.), l’audit énergétique vous indique les travaux les plus efficaces pour faire des économies. Par exemple, isoler des combles perdus peut réduire significativement les pertes de chaleur. À l’échelle d’une année, ces améliorations peuvent se traduire par des centaines d’euros d’économies sur vos factures de chauffage.
  • Améliorer le confort thermique : Une maison mal isolée est souvent source d’inconfort (courants d’air froids, sensation de murs froids en hiver, surchauffe en été). Les préconisations issues de l’audit (isolation, remplacement des fenêtres, ventilation) permettent d’obtenir une température plus homogène et agréable dans toutes les pièces, en toute saison.
  • Valoriser son patrimoine immobilier : En réalisant les travaux recommandés, vous améliorez la performance énergétique de la maison (par exemple passer d’une classe F ou G à C ou B). Or, les acheteurs sont de plus en plus attentifs à ces aspects. Un logement bien noté et économe en énergie se vendra mieux et plus cher. De plus, la réglementation française tend à pénaliser les « passoires thermiques » : par exemple, depuis 2025 les logements classés G ne peuvent plus être proposés à la location, et le seuil va se durcir progressivement. Investir dans la rénovation énergétique protège donc la valeur de votre bien sur le long terme.
  • Obtenir des aides financières : La réalisation d’un audit énergétique est souvent un préalable recommandé (voire requis) pour bénéficier de certaines aides et subventions à la rénovation énergétique. Par exemple, le programme MaPrimeRénov’ octroie un bonus pour les rénovations performantes et peut financer partiellement un audit énergétique à condition qu’il soit suivi de travaux. De plus, en copropriété, un audit énergétique peut être subventionné dans le cadre d’une rénovation globale via MaPrimeRénov’ Copropriété, l’Agence Nationale de l’Habitat (ANAH) ou des dispositifs locaux.
  • Se conformer aux obligations légales : Enfin, il est crucial de savoir que l’audit énergétique de maison est devenu obligatoire dans certains cas de vente immobilière. Depuis le 1er avril 2023, si vous vendez une maison classée F ou G au diagnostic de performance énergétique (appelées « passoires thermiques »), vous devez faire réaliser un audit énergétique réglementaire et le fournir aux acheteurs potentiels. Cette obligation s’étendra aux maisons classées E à partir du 1er janvier 2025. Ainsi, réaliser un audit n’est pas seulement un choix volontaire pour améliorer sa maison : cela peut être une démarche imposée par la loi pour informer l’acquéreur des travaux à prévoir sur un logement énergivore. Ignorer cette obligation expose le vendeur à des sanctions et à un risque d’annulation de la vente.

En somme, que ce soit pour des motivations économiques, de confort, écologiques ou réglementaires, l’audit énergétique de maison se révèle extrêmement bénéfique. C’est un investissement intelligent en amont de travaux, qui permet d’agir en priorité là où c’est pertinent.

Comment se déroule un audit énergétique de maison ?

Maintenant que l’on connaît ses objectifs, voyons concrètement comment se déroule un audit énergétique de maison du début à la fin. Le processus complet s’échelonne généralement en plusieurs étapes clés, assurées par un expert qualifié (souvent un thermicien, un bureau d’études, un architecte formé ou un diagnostiqueur certifié RGE). Voici les phases principales :

1. Prise de contact et préparation de la visite

La première étape consiste à choisir votre auditeur énergétique et à préparer avec lui l’audit. Il est recommandé de faire appel à un professionnel indépendant et dûment qualifié. Par exemple, Aedificio, basé à Rennes, est spécialisé dans ce type de prestation : ses experts sont Auditeurs énergétiques certifiés FEEBat et Accompagnateurs Rénov’ agréés par l’ANAH (Agence Nationale de l’Habitat), gages de compétence et d’impartialité. Lors de la prise de rendez-vous (que l’on peut généralement effectuer en ligne, par exemple via le Calendly d’Aedificio), l’auditeur vous expliquera le déroulement de l’audit et vous demandera de rassembler certains documents : plans du logement si disponibles, factures d’énergie (électricité, gaz, fioul…) sur un ou deux ans, dernier DPE réalisé, descriptif des rénovations déjà faites, etc. Ces informations préliminaires permettront à l’expert de mieux comprendre le contexte et l’historique énergétique de votre maison avant même de la visiter.

2. Visite technique du logement

C’est le cœur de l’audit énergétique : le professionnel se rend sur place pour examiner minutieusement la maison. Cette visite dure en général entre 2 et 4 heures (parfois plus pour une grande bâtisse ancienne) et couvre :

  • Entretien avec le propriétaire : L’auditeur commence souvent par un échange avec vous pour comprendre vos usages (température de confort, pièces peu utilisées, ressentis d’inconfort, projets envisagés…) et éventuellement identifier des problèmes connus (par exemple : une pièce très froide, des traces d’humidité, etc.).
  • Inspection visuelle détaillée : Pièce par pièce, à l’intérieur comme à l’extérieur, l’expert observe l’état du bâtiment. Il inspecte les murs, la toiture, le sous-sol ou vide-sanitaire, les ouvertures (fenêtres, portes) pour repérer l’isolation présente (ou son absence) et son épaisseur, les matériaux de construction, les éventuelles fuites d’air. En Bretagne, beaucoup de maisons anciennes en pierre ont par exemple des murs épais mais mal isolés, ce que l’auditeur notera pour suggérer une isolation adaptée (par l’intérieur ou l’extérieur).
  • Relevés et mesures : L’auditeur énergétique peut utiliser différents outils lors de la visite. Une caméra thermique est souvent utilisée (idéalement en hiver) pour visualiser les déperditions de chaleur à travers les parois : les images infrarouges révèlent les zones froides (défauts d’isolation, infiltrations d’air). Des mesures peuvent être effectuées, comme l’épaisseur de l’isolant dans les combles, ou la température de surface des murs. Parfois, un test d’infiltrométrie (ou blower door test) est proposé pour mesurer l’étanchéité à l’air de la maison, surtout si on soupçonne des infiltrations d’air parasites ; ce test implique de mettre la maison en légère dépression pour quantifier les fuites d’air. Ce n’est pas systématique dans un audit standard mais c’est un plus. L’auditeur relève aussi les caractéristiques des équipements : type de chaudière ou de chauffage (puissance, ancienneté, rendement), type de ventilation (simple flux, double flux, ou absence d’extracteur), présence d’appareils spécifiques (climatisation, poêle à bois, etc.), ainsi que l’éclairage (ampoules LED ou anciennes).
  • Analyse des comportements et usages : Au fil de la visite, l’auditeur peut poser des questions sur vos habitudes (heures de présence, réglages de thermostat, nombre de douches prises, etc.) afin d’interpréter correctement les consommations. Ces informations d’usage sont importantes pour calibrer les simulations qui suivront.
  • Photographies et prises de notes : Le professionnel prend de nombreuses photos des installations techniques (chaudière, radiateurs, ballon d’eau chaude, ventilations), des combles, etc., et note les observations (par exemple : « isolation laine de verre 100 mm dans les combles, datant de ~1990 », « simple vitrage sur 4 fenêtres du RDC », « présence d’humidité dans mur nord, possible remontée capillaire », etc.). Ces notes serviront à établir le diagnostic précis de la maison.

La visite technique est un moment d’échange : n’hésitez pas à poser des questions à l’auditeur pendant qu’il examine votre logement. Un bon auditeur pédagogique (comme ceux d’Aedificio) prendra le temps de vous expliquer ce qu’il observe, sans jargon inutile, pour vous aider à comprendre les points forts et faibles de votre maison sur le plan énergétique.

3. Analyse des données et élaboration du rapport

Après la visite, commence le travail de fond au bureau. L’auditeur va exploiter toutes les données recueillies pour modéliser énergétiquement la maison et simuler les améliorations possibles. Concrètement :

  • Saisie informatique et calculs : À l’aide d’un logiciel spécialisé (type BAO Promodul, Climawin, Archipad ou autre outil validé pour les audits réglementaires), l’expert modélise la maison : il renseigne les surfaces de parois, les matériaux et isolants avec leurs résistances thermiques, le volume habitable, la ventilation, les systèmes de chauffage et d’eau chaude, etc. Puis il calibre le modèle avec les consommations réelles (factures) pour s’assurer que la simulation correspond à peu près à la réalité de vos dépenses énergétiques.
  • Élaboration des scénarios de travaux : En s’appuyant sur cette simulation, l’auditeur construit plusieurs scénarios d’amélioration. Par exemple, un premier scénario minimal pourrait être l’isolation des combles et le remplacement des vieux convecteurs électriques par des radiateurs à inertie, permettant de passer de la classe F à E. Un deuxième scénario plus ambitieux ajouterait l’isolation des murs et le changement des fenêtres, pour atteindre la classe C. Un troisième scénario complet inclurait en plus une pompe à chaleur ou une chaudière à granulés, l’installation de panneaux solaires, etc., afin de viser la classe B. Pour chaque scénario, il calcule : la nouvelle performance énergétique (quelle classe après travaux), le coût estimé des travaux (avec un ordre de grandeur, par ex. « entre 30 000 € et 35 000 € »), les économies annuelles sur la facture (en € et en %), le gain sur les émissions de CO₂, et il mentionne les aides financières disponibles (crédit d’impôt, primes, subventions locales, MaPrimeRénov’ correspondant aux actions proposées, etc.). Il veille aussi à ce que les scénarios soient cohérents et progressifs, c’est-à-dire que si les travaux sont étalés dans le temps, chaque étape prépare la suivante sans faire ni défaire inutilement (par exemple, isoler d’abord les combles puis les murs, remplacer la chaudière seulement après avoir amélioré l’isolation pour choisir un équipement à dimension adaptée, etc.).
  • Rédaction du rapport d’audit : C’est le livrable final. Le rapport commence par un résumé du diagnostic initial (description du logement, sa classe actuelle, ses défauts principaux relevés comme isolation insuffisante, système de chauffage peu performant, etc.). Il comporte généralement des thermogrammes (images infrarouges) illustrant les pertes de chaleur, des tableaux de consommation actuelle. Ensuite viennent les scénarios de travaux détaillés, chacun étant décrit avec ses bénéfices et son coût. Des graphiques ou schémas peuvent illustrer l’impact des travaux (par exemple un histogramme comparant les consommations avant/après, ou les étiquettes énergétiques atteintes). Le rapport peut faire entre 20 et 50 pages selon la complexité. Pour un audit réglementaire obligatoire, il respecte un formalisme défini par arrêté, afin d’être compréhensible pour l’acheteur du bien. Enfin, le rapport inclut en annexe les coordonnées et assurances de l’auditeur, et parfois des conseils annexes (éco-gestes, entretien des équipements, etc.).

Cette phase analytique prend plusieurs jours à l’auditeur. En général, on compte entre une à deux semaines entre la visite et la remise du rapport d’audit, selon la charge de travail du professionnel.

4. Restitution des résultats

Une fois le rapport finalisé, l’auditeur énergétique vous le transmet et propose souvent un rendez-vous de restitution (en présentiel ou à distance) pour vous expliquer ses conclusions. Ce temps d’échange est très important, surtout pour un lecteur novice : le document peut contenir des termes techniques ou des chiffres complexes. L’expert vous présente donc les points clés : « Votre maison est classée F avec tant de kWh/m².an, les principaux points faibles sont l’isolation des murs et la vieille chaudière fioul. Voilà le scénario que je préconise en priorité… ». Il répond à vos questions, peut ajuster certains détails si vous envisagez un scénario intermédiaire. L’objectif est que vous saisissiez bien quelles interventions sont les plus urgentes ou les plus rentables, et comment planifier vos travaux.

Si l’audit énergétique a été fait en vue d’une vente immobilière (audit réglementaire obligatoire), le rapport devra être fourni aux potentiels acheteurs dès la première visite ou au plus tard lors de la signature du compromis. Attendez-vous à ce que les acquéreurs posent des questions dessus, voire négocient le prix en fonction des travaux indiqués. Là encore, l’accompagnement d’un expert comme Aedificio peut être utile pour expliquer le contenu aux parties prenantes.

Enfin, lorsque l’audit énergétique est réalisé dans le but de préparer des travaux, vous avez maintenant une feuille de route en main. Vous pouvez solliciter des entreprises pour obtenir des devis sur les bases du scénario choisi. Sachez que Aedificio propose un accompagnement complet : au-delà de l’audit énergétique de votre maison, ses experts peuvent vous aider comme Assistant à Maîtrise d’Ouvrage (AMO) pour planifier et piloter vos travaux de rénovation (choix des artisans, montage des dossiers d’aide financière, suivi de chantier, etc.). Cela vous assure que les recommandations de l’audit seront mises en œuvre correctement et efficacement.

Foire aux questions (FAQ) sur l’audit énergétique de maison

Même avec un rapport d’audit énergétique en main, il est normal d’avoir des questions. Voici des réponses aux interrogations fréquentes que se posent les particuliers novices sur le sujet :

  • Un audit énergétique de maison, est-ce la même chose qu’un DPE ?
    Non. Le DPE (Diagnostic de Performance Énergétique) est un diagnostic obligatoire lors des ventes ou locations, qui donne une étiquette énergie et climat à la maison. Il se base sur une méthode standard et indique quelques recommandations sommaires. L’audit énergétique est plus complet et personnalisé : il utilise le DPE comme point de départ mais comporte une analyse détaillée et des scénarios de travaux chiffrés pour améliorer l’étiquette. En résumé, le DPE dit « où vous en êtes » et « quelles sont les grandes lignes à améliorer », tandis que l’audit dit « comment et par quels travaux concrets vous pouvez vous améliorer ». Les deux sont complémentaires, l’audit venant approfondir le DPE.
  • Combien coûte un audit énergétique de maison ?
    Le tarif d’un audit énergétique varie selon la taille du logement, sa complexité et la région. En 2025, pour une maison individuelle, on constate généralement des prix allant d’environ 500 € à 1000 € TTC. En Bretagne, le coût peut être dans cette fourchette, avec possiblement un léger surcoût pour les habitations très grandes ou atypiques (par exemple une longère en pierre de 200 m² avec plusieurs extensions sera plus longue à auditer qu’un pavillon standard de 100 m²). À noter que ces tarifs ne sont pas réglementés et dépendent du temps passé et de l’expertise mobilisée. Méfiez-vous des offres beaucoup trop basses : un audit à 200 € risque d’être bâclé ou de n’être qu’un « DPE amélioré » sans vraie étude de travaux. Aedificio pratique des tarifs justes et transparents, reflétant la qualité de l’analyse fournie. Par ailleurs, des aides peuvent réduire le reste à charge : par exemple, MaPrimeRénov’ peut financer jusqu’à 500 € d’un audit énergétique (pour les foyers aux revenus modestes ou pour un audit en copropriété), sous réserve que l’audit soit suivi de travaux derrière. Renseignez-vous également auprès de la Région Bretagne ou de l’ADEME : il existe ponctuellement des programmes qui encouragent les audits (certaines communautés de communes offrent des « chèques énergie » pour aider à payer un audit).
  • Qui peut réaliser officiellement un audit énergétique réglementaire ?
    Pour être reconnu, l’audit doit être mené par un professionnel qualifié répondant aux critères définis par la loi. Il peut s’agir d’un bureau d’études spécialisé, d’un architecte ayant suivi une formation spécifique, ou d’un thermicien disposant d’une qualification RGE adaptée. Les diagnostiqueurs immobiliers peuvent aussi faire des audits s’ils ont suivi une formation complémentaire (d’ailleurs, une mesure transitoire a permis aux diagnostiqueurs certifiés DPE de faire des audits jusqu’à fin 2023 sur preuve de formation. L’élément important est l’indépendance : l’auditeur doit attester qu’il n’a aucun lien avec des entreprises susceptibles de réaliser les travaux, afin d’éviter tout conflit d’intérêt. C’est pourquoi faire appel à un expert bâtiment indépendant comme Aedificio est un gage de sérieux. Aedificio, par exemple, cumule les compétences d’architecte, d’expert en bâtiment, d’Auditeurs énergétiques certifiés FEEBat et Accompagnateurs Rénov’ agréés par l’ANAH (Agence Nationale de l’Habitat), et est assuré en responsabilité civile pour ce type de mission, conformément aux exigences.
  • Combien de temps mon audit énergétique reste-t-il valable ?
    Un audit énergétique réglementaire a une durée de validité de 5 ans. Passé ce délai, il doit être refait s’il est requis pour une vente, car les données peuvent être obsolètes (par exemple, si entre-temps certains travaux ont été réalisés ou si la méthode de calcul a évolué). Toutefois, si vous avez effectué des travaux suite à l’audit initial, il n’est pas toujours nécessaire de refaire tout l’audit : l’auditeur peut parfois actualiser son rapport ou au moins attester que tels travaux recommandés ont été réalisés, ce qui évite de payer une nouvelle étude complète. Bien sûr, en cas de modifications majeures du logement (extension, changement de système de chauffage), il est conseillé de refaire un point sur la performance énergétique via un nouveau diagnostic voire un nouvel audit pour ajuster la feuille de route.
  • L’audit énergétique est-il obligatoire pour tous les logements en 2025 ?
    Non, uniquement pour la vente de maisons classées E, F ou G (donc énergivores). Pour les logements D ou mieux, l’audit n’est pas imposé. Par contre, rien n’empêche un propriétaire de faire un audit volontairement pour piloter sa rénovation, même si ce n’est pas obligatoire. En copropriété, l’audit énergétique est rendu obligatoire par d’autres biais : par exemple, un audit énergétique collectif était déjà exigé pour les copropriétés de plus de 50 lots équipées d’un chauffage collectif (loi Grenelle 2), et il est aussi souvent la première étape pour élaborer le plan pluriannuel de travaux (PPT) désormais obligatoire en copropriété (nous y revenons dans un autre article). En résumé, hors contexte réglementaire de vente, l’audit reste facultatif mais fortement recommandé pour engager des travaux efficaces.

Un audit énergétique de maison est donc un diagnostic complet et stratégique qui vous donne les clés pour améliorer votre habitat. Nous avons vu comment se déroule un audit énergétique de maison : depuis la collecte des informations, la visite approfondie du logement par un auditeur expert, jusqu’à l’analyse et la restitution d’un rapport clair comportant des solutions sur mesure. Que vous soyez un propriétaire souhaitant réduire vos factures, accroître votre confort, vendre votre bien dans de bonnes conditions ou simplement agir pour la planète, l’audit énergétique est une étape incontournable pour passer à l’action de manière éclairée.

Si vous habitez en Bretagne, autour de Rennes, et que vous envisagez un audit énergétique pour votre maison, n’hésitez pas à faire appel à Aedificio. Fort de son expertise locale et de son indépendance, Aedificio saura vous accompagner de l’audit jusqu’à la mise en œuvre des travaux. Prenez rendez-vous dès maintenant sur le site d’Aedificio pour bénéficier d’un audit énergétique professionnel et détaillé. Vous en retirerez un plan d’action concret pour une maison plus économe, plus confortable et plus respectueuse de l’environnement. Investissez dans un audit énergétique aujourd’hui – c’est le premier pas vers la maison de demain !