Votre immeuble a plus de 15 ans ? Des travaux importants pointent à l’horizon (façade, toiture, ascenseur…) ? Il est temps de vous pencher sur le Plan pluriannuel de travaux (PPT). Ce document, désormais obligatoire pour la plupart des copropriétés en 2025, est un véritable tableau de bord qui permet d’anticiper les rénovations sur une décennie, d’éviter les surprises budgétaires et de maintenir le bâtiment en bon état. Pour un conseil syndical ou des copropriétaires novices, le PPT peut sembler technique, mais sa finalité est très concrète : sécuriser l’avenir de la copropriété, tant sur le plan du patrimoine (conservation et valorisation de l’immeuble) que sur le plan financier (échelonnement des dépenses) et énergétique (travaux d’économie d’énergie programmés). Dans cet article, nous allons expliquer pas à pas ce qu’est un Plan pluriannuel de travaux, pourquoi il est devenu incontournable (notamment suite aux évolutions légales récentes), comment il s’élabore, et quels sont les bénéfices pour les copropriétaires. Nous aborderons également le rôle précieux que peut jouer un expert bâtiment comme Aedificio dans la préparation de ce plan et l’accompagnement de votre copropriété. Vous aurez en main un guide complet pour comprendre et mettre en place votre PPT en toute sérénité, même si vous n’êtes pas un professionnel de l’immobilier.

Plan pluriannuel de travaux : de quoi s’agit-il ?
Le Plan pluriannuel de travaux, souvent abrégé PPT, est la feuille de route des rénovations futures de la copropriété. Il s’agit d’un document qui dresse la liste des travaux à réaliser sur les parties communes de l’immeuble au cours des 10 prochaines années, avec un calendrier prévisionnel et une estimation financière pour chacun. En quelque sorte, c’est un plan stratégique d’entretien et d’amélioration du bâtiment, voté par l’assemblée générale des copropriétaires. L’objectif : garantir la sauvegarde de l’immeuble (sa conservation en bon état) et l’entretien de ses équipements, tout en intégrant les améliorations nécessaires (par exemple en matière d’efficacité énergétique).
Concrètement, un PPT approuvé va répondre aux questions : Quels travaux devons-nous faire dans 1, 5 ou 10 ans ? Combien cela va-t-il coûter ? Comment allons-nous les financer ? Il couvre généralement une large palette d’interventions possibles : ravalement de façade, réfection de toiture, isolation thermique, mise aux normes de l’ascenseur, remplacement de la chaudière collective, modernisation des canalisations, etc. Chaque copropriété a ses spécificités, mais le PPT offre une vision d’ensemble cohérente.
PPT vs. PPPT : On entend aussi parler de « projet de plan pluriannuel de travaux (PPPT) ». Quelle différence ? En fait, le PPPT est l’étude préparatoire – la proposition de plan établie par le professionnel – alors que le PPT est la version finalisée et votée par les copropriétaires. Le PPPT n’a pas encore de valeur contraignante tant qu’il n’est pas adopté en AG. Une fois voté, il devient LE plan pluriannuel de référence, engageant la copropriété à programmer ces travaux et à épargner en conséquence. À noter que lors d’une vente d’un lot de copropriété, le vendeur doit désormais fournir à l’acquéreur soit le PPT adopté, soit (s’il n’y a pas encore de PPT voté) le PPPT réalisé, afin d’informer sur les travaux futurs. Cela souligne l’importance de ce document dans la vie de l’immeuble.
En résumé, le Plan pluriannuel de travaux est au bâtiment ce qu’un carnet d’entretien planifié est à une voiture : un programme prévisionnel qui assure que tout sera fait en temps et en heure pour éviter les pannes et maintenir la valeur. C’est un outil de gestion patrimoniale exemplaire, qui manquait souvent par le passé dans les copropriétés, où l’on se contentait parfois de « réagir » en urgence aux problèmes. Désormais, place à l’anticipation !
Un dispositif désormais obligatoire pour les copropriétés
Si le PPT a tant fait parler de lui ces dernières années, c’est parce qu’il est progressivement devenu obligatoire par la loi. En effet, la loi Élan 2018, complétée par la loi Climat et Résilience 2021, a instauré l’obligation pour les copropriétés d’élaborer un projet de plan pluriannuel de travaux. Cette obligation s’est appliquée de façon échelonnée en fonction de la taille de la copropriété :
- Depuis le 1er janvier 2023 : copropriétés de plus de 200 lots principaux (grandes résidences) – ces ensembles doivent avoir réalisé un PPPT et commencé à le soumettre au vote.
- Depuis le 1er janvier 2024 : copropriétés de taille intermédiaire, entre 51 et 200 lots, à leur tour concernées.
- Depuis le 1er janvier 2025 : toutes les copropriétés de 15 ans d’âge ou plus, y compris les petites copropriétés jusqu’à 50 lots, sont soumises à l’obligation de PPPT.Autrement dit, à compter de 2025, quasiment chaque immeuble en copropriété ancien doit se doter d’un projet de plan pluriannuel de travaux.
Il y a quelques exceptions : si la copropriété est toute récente (moins de 15 ans après construction) on n’exige pas de PPT tout de suite. Également, la loi prévoit que si un Diagnostic Technique Global (DTG) complet a été réalisé et qu’il ne fait apparaître aucun besoin de travaux dans les 10 ans, la copropriété peut être dispensée de présenter un PPPT. En pratique, c’est assez rare, car même sans gros problèmes, il y a toujours un minimum d’entretien à prévoir sur une décennie.
Que se passe-t-il si on n’a pas de PPT ? Ne pas se conformer à cette obligation expose la copropriété à des sanctions indirectes : le maire ou le préfet peut exiger du syndic qu’il lui transmette le PPT voté, afin de vérifier que l’immeuble est correctement entretenu et sécurisé. Et si la copropriété n’en a pas ou refuse de le faire, le maire/préfet peut faire établir d’office un PPPT aux frais de la copropriété (via un expert mandaté), puis convoquer une assemblée générale pour le soumettre au vote. Autant dire qu’il vaut mieux prendre les devants et élaborer son plan de manière autonome plutôt que de se le voir imposer. Par ailleurs, un manque de PPT pourrait être interprété comme une négligence du syndic ou du conseil syndical, et nuire à la valorisation des lots en cas de vente (les notaires étant tenus d’annexer le PPT ou PPPT aux actes de vente depuis 2022).
Enfin, qui dit planification des travaux dit aussi planification financière. En parallèle du PPT, la loi ALUR a introduit le fonds de travaux obligatoire pour les copropriétés, équivalent à une épargne pour financer les travaux à venir. Depuis 2017, les copropriétés doivent mettre de côté au moins 5% du budget annuel pour alimenter ce fonds. Désormais, avec un PPT adopté, la cotisation annuelle au fonds travaux doit correspondre à 2,5% du montant des travaux prévus au plan (avec un minimum de 5% du budget). Si aucun PPT n’est voté, la cotisation par défaut reste à 5% du budget. En clair, la loi lie les deux : un PPT bien ficelé permet de calibrer au plus juste l’effort d’épargne de la copropriété (peut-être supérieur ou inférieur à 5% selon les besoins), tandis que l’absence de plan impose de mettre 5% systématiquement de côté, parfois sans savoir si cela couvrira les futurs travaux ou non. Il est donc dans l’intérêt des copropriétaires d’avoir un plan pluriannuel pour optimiser la gestion financière de l’immeuble.
Contenu et élaboration du plan pluriannuel de travaux
Comment élabore-t-on un PPPT ? La réalisation du projet de plan pluriannuel de travaux doit être confiée à un professionnel qualifié, doté de compétences en bâtiment et en ingénierie (bureaux d’études techniques, architectes, techniciens thermiciens…. Ce professionnel, choisi par la copropriété, va conduire une analyse approfondie de l’immeuble. La démarche peut être comparée à un « check-up technique » du bâtiment :
- Inspection de la structure et du gros œuvre : état du béton, de la charpente, des fondations (recherche de fissures, affaissements, etc.).
- Vérification des équipements collectifs : ascenseur, chaufferie, ventilation, réseaux d’eau, d’électricité… avec repérage des éléments en fin de vie ou non conformes.
- Prise en compte du confort et de la sécurité : étanchéité du toit, présence d’amiante ou de plomb (via les diagnostics existants), accessibilité handicapé, sécurité incendie, etc.
- Diagnostic énergétique : soit utilisation du DPE collectif s’il existe, soit réalisation d’un audit énergétique de l’immeuble (souvent conseillé). Les performances thermiques sont cruciales, car le PPT doit intégrer les travaux d’économies d’énergie envisageables sur 10 ans (isolation des façades, double vitrage, amélioration du chauffage, etc.).
Le professionnel analysera également le carnet d’entretien de la copropriété et les travaux déjà effectués par le passé pour ne rien oublier. Sur cette base, il va établir une liste des besoins sur 10 ans, avec pour chaque besoin : la nature des travaux, leur priorité (urgents, à moyen terme, à long terme), une estimation de coût et l’objectif visé (sécurité, maintenance, économies d’énergie, mise aux normes…). Le projet de PPT devra ainsi comprendre : la liste des travaux nécessaires à la sauvegarde de l’immeuble, à la sécurité et santé des occupants, et à la performance énergétique (économies d’énergie, réduction des émissions), avec pour chacun une estimation du coût et une proposition d’échéancier sur les 10 ans. Il devra aussi estimer le gain énergétique que les travaux permettraient d’obtenir sur l’immeuble (par exemple, « isolation du toit : -15% de consommation, gain 1 étiquette DPE »), ce qui est une exigence nouvelle liée aux objectifs climatiques.
Une fois le PPPT rédigé, que se passe-t-il ? Le syndic inscrit la présentation de ce projet à l’ordre du jour de l’assemblée générale suivante. Lors de l’AG, les copropriétaires débattent du contenu du plan, peuvent demander des ajustements, puis votent son adoption (en majorité absolue article 25). Ils peuvent décider d’adopter tout ou partie du PPPT. Par exemple, ils pourraient valider les travaux jugés prioritaires sur 5 ans et repousser certains items de 10 ans s’ils estiment cela plus réaliste. Si le PPPT est adopté, il devient le Plan pluriannuel de travaux officiel (PPT) de la copropriété. Ce PPT engage moralement la copropriété à suivre la feuille de route. Il n’oblige pas juridiquement à réaliser tous les travaux immédiatement, mais il crée une dynamique : chaque année, en assemblée, le syndic devra mettre à l’ordre du jour la question de lancer les travaux prévus selon l’échéancier du PPT. En cas de refus persistant de réaliser des travaux pourtant identifiés comme nécessaires, les pouvoirs publics pourraient intervenir (comme vu plus haut).
Hiérarchisation et actualisation : Le PPT indique la priorité des travaux adoptés (niveau d’urgence). En général, on distingue les travaux de court terme (1 à 3 ans), moyen terme (4 à 7 ans) et long terme (8 à 10 ans). Le plan doit être actualisé tous les 10 ans minimum, mais dans la pratique, la copropriété peut le réviser plus tôt si des imprévus surviennent (sinistre, nouvelles obligations réglementaires, etc.). L’important est qu’il reste un document vivant, reflétant l’état du bâtiment.
Financement : Une fois le PPT voté, la copropriété sait à quoi s’attendre financièrement. Elle pourra alors dimensionner son fonds travaux en conséquence. Typiquement, le PPT servira de base pour établir des budgets prévisionnels d’épargne et décider d’appels de fonds spécifiques le moment venu. Par exemple, si le PPT prévoit un ravalement à 100 000 € dans 3 ans, l’AG peut décider de commencer à provisionner dès maintenant 33 000 € par an pendant 3 ans, plutôt que de faire un appel de fonds unique trop lourd l’année des travaux. Le PPT apporte ainsi une visibilité et une justice financière entre copropriétaires au fil du temps (ceux qui sont là contribuent progressivement). Rappelons que si un PPT est adopté, son financement doit passer par le fonds travaux légal: on ne peut plus le contourner, les sommes doivent être mises en réserve et utilisées pour les travaux du plan. Ceci est sécurisant, car cela évite que l’argent prévu soit dépensé ailleurs.
En résumé, élaborer un Plan pluriannuel de travaux demande un certain travail d’étude au départ, mais ensuite il structure la vie de la copropriété pour les années à venir. C’est un investissement en temps et en honoraires (pour l’expert qui le réalise), mais qui sera largement rentabilisé par une gestion plus sereine et optimisée des rénovations, sans compter les aides mobilisables plus facilement avec un plan (par exemple, l’ANAH peut exiger un audit/PPT pour accorder ses subventions dans le cadre d’une rénovation énergétique).

Avantages du plan pluriannuel de travaux pour les copropriétaires
Mettre en place un Plan pluriannuel de travaux, au-delà du caractère obligatoire, présente de nombreux avantages concrets pour la copropriété :
- Anticipation et sérénité : Fini le temps des urgences non budgétées et des assemblées générales sous tension parce qu’il faut voter en catastrophe une grosse dépense imprévue. Avec un PPT, on sait à l’avance ce qui doit être fait et quand. Cela permet d’anticiper techniquement (réserver les périodes de travaux, consulter les entreprises en amont) et financièrement (épargner progressivement, éviter les appels de fonds exorbitants de dernière minute). Les copropriétaires, surtout les plus modestes, peuvent planifier leur budget personnel en sachant par exemple que « dans deux ans il y aura tels travaux, d’un coût X ». Cette visibilité réduit le stress et améliore le climat général dans la copropriété.
- Entretien régulier = valorisation du patrimoine : Un immeuble bien entretenu vieillit mieux et prend de la valeur. Le PPT vous aide à préserver la valeur de vos appartements en évitant la dégradation du bâti. Par exemple, si les petites infiltrations d’eau en façade sont traitées à temps selon le plan, on évite qu’elles ne se transforment en dégâts majeurs structurels qui coûteraient bien plus cher et terniraient l’image de la résidence. De plus, lors de ventes, pouvoir présenter un PPT aux acheteurs est très rassurant : cela montre que la copro est bien gérée et qu’il n’y aura pas de mauvaise surprise. C’est un argument de valorisation, tout comme le carnet d’entretien l’était jusqu’ici, en plus complet.
- Meilleure prise de décision collective : Le PPT, réalisé par un expert, apporte des éléments objectifs (constats techniques, chiffres) qui facilitent les discussions en assemblée. Au lieu de débats flous sur « faudrait peut-être faire le toit un de ces jours… », on a un document qui dit « la toiture devra être refaite avant 5 ans, coût estimé 80 000 €, on vous propose de le faire en 2026 ». Cela éclaire les copropriétaires et aide à atteindre les majorités de vote. Chacun comprend l’intérêt des travaux car ils sont justifiés et planifiés, ce qui limite les oppositions irrationnelles. En somme, le PPT aide à convaincre en apportant de la pédagogie technique et financière.
- Priorisation des travaux selon l’urgence et l’importance : Sans plan, on peut être tenté de repousser indéfiniment certains travaux moins visibles (par exemple l’électricité des communs) et de céder aux impulsions (refaire l’entrée parce que ça se voit, mais négliger l’étanchéité du sous-sol qui est pourtant critique). Le PPT, lui, classe les travaux selon leur nécessité réelle (sécurité des personnes, conservation du bâtiment, économies substantielles à la clé, etc.). Cette priorisation permet d’éviter les erreurs de gestion. Par exemple, il indiquera qu’il est plus urgent de réparer une zinguerie défectueuse (risque d’infiltration d’eau) que de repeindre le hall, même si le second point pourrait sembler plus agréable à court terme. Au final, c’est tout bénéfice pour la copropriété, car les vrais problèmes sont traités en priorité, ce qui évite qu’ils ne s’aggravent et ne coûtent encore plus cher plus tard.
- Réduction des coûts à long terme : Un bon plan pluriannuel, c’est un peu comme de la maintenance préventive : on investit au bon moment pour éviter la panne ou la casse qui coûterait le double. Par exemple, programmer le remplacement d’une chaudière en fin de vie avant qu’elle ne tombe en panne évite de devoir la changer en urgence en plein hiver à tarif fort. De même, une isolation thermique prévue au plan peut bénéficier d’aides financières (car décidée calmement, dossier monté, etc.), alors qu’en mode réactif on passerait peut-être à côté des subventions. Le PPT favorise aussi la mise en concurrence des entreprises, car en planifiant tôt, on peut consulter plusieurs prestataires et obtenir de meilleurs prix, plutôt que de prendre le premier venu en urgence. En optimisant la séquence des travaux (par ex., combiner l’échafaudage du ravalement avec l’isolation thermique par l’extérieur), on réalise des économies d’échelle. Au global, le PPT est un levier de maîtrise des coûts pour la copropriété.
- Amélioration de la performance énergétique et du confort : Les pouvoirs publics ont clairement intégré l’enjeu climatique dans le PPT. En effet, un des volets majeurs du plan concerne les travaux d’économies d’énergie (isolation, chauffage). Ainsi, adopter un PPT c’est s’engager à rendre l’immeuble plus économe et plus vert sur 10 ans. Les copropriétaires y gagnent : des factures de chauffage réduites (important si c’est collectif, ou incitation à passer en individuel performant), un confort thermique accru (moins de courants d’air, meilleure régulation de la température) et une empreinte carbone allégée. Dans le contexte breton, où l’humidité est un facteur de mal-être dans les logements mal isolés, ces travaux apporteront aussi un saut de qualité de vie (murs moins froids, disparition de moisissures liées au manque d’isolation, etc.). Le PPT permet de planifier cela de manière cohérente, souvent via un projet de rénovation énergétique globale de l’immeuble. D’autant plus qu’il est souvent couplé à un audit énergétique au départ, on sait où on va en termes de gain énergétique. N’oublions pas non plus que, d’ici 2025-2028, les copropriétés devront faire face à l’interdiction progressive de louer des appartements classés F et G. Avoir un PPT incluant la rénovation énergétique, c’est se donner les moyens de sortir l’ensemble de l’immeuble de la catégorie des « passoires » et de garantir la compatibilité avec les futures réglementations.
En somme, le Plan pluriannuel de travaux instaure un cercle vertueux dans la copropriété : anticiper pour mieux entretenir, entretenir pour mieux valoriser. C’est l’expression d’une copropriété proactive et bien gérée, où l’on pense sur le long terme. Cela peut représenter un changement culturel (passer de la gestion « au fil de l’eau » à la gestion programmée), mais l’expérience montre que tout le monde y gagne : le bâtiment, les finances et la convivialité entre voisins.
Comment Aedificio peut vous aider à bâtir et suivre votre Plan pluriannuel de travaux
Devant la technicité de l’exercice, se faire accompagner par un expert du bâtiment est vivement recommandé – c’est même une obligation de passer par un professionnel pour établir le PPPT comme nous l’avons vu. Aedificio, fort de son expertise en copropriété, propose un service d’assistance complet pour élaborer, voter et mettre en œuvre votre Plan pluriannuel de travaux. Notre intervention peut couvrir :
- Réalisation du diagnostic initial et du PPPT : Les experts d’Aedificio (ingénieurs, architectes) peuvent être mandatés pour effectuer l’analyse du bâti de votre copropriété. Nous réalisons tous les constats techniques, examinons les documents existants (DPE, diagnostics, etc.) et identifions l’ensemble des travaux nécessaires sur 10 ans. Grâce à notre savoir-faire en audit énergétique et en diagnostic global, nous intégrons au PPPT aussi bien les exigences de sécurité et de maintenance que les objectifs de rénovation énergétique. Le résultat : un projet de plan pluriannuel clair et argumenté, conforme aux exigences légales, prêt à être présenté en assemblée. Nous classons les travaux par ordre de priorité et détaillons pour chacun son motif (par ex. « mise en sécurité électrique », « prévention d’infiltration », « amélioration DPE de D à B », etc.), ce qui aide beaucoup les copropriétaires à comprendre l’utilité de chaque dépense.
- Accompagnement lors du vote en assemblée générale : Un beau PPPT ne sert à rien s’il n’est pas adopté par l’AG. Conscients de cela, nous proposons d’assister le syndic et le conseil syndical lors de la présentation du plan aux copropriétaires. Nos experts peuvent participer à l’AG (ou en amont à une réunion préparatoire) pour expliquer pédagogiquement le contenu du PPPT, diapositives et supports à l’appui, et répondre aux questions techniques de l’auditoire. Cette médiation technique est souvent décisive pour obtenir l’adhésion : un copropriétaire sera plus enclin à voter oui s’il a pu entendre l’avis de l’expert qui a étudié l’immeuble. Notre rôle est de vulgariser les enjeux (par ex., pourquoi tel ravalement ne peut plus attendre, ou comment telle isolation va profiter à chaque habitant). En clarifiant les choses, nous facilitons la prise de décision collective, dans l’intérêt de tous.
- Estimation financière et recherche d’aides : Aedificio veille à ce que les coûts estimés dans le PPPT soient réalistes et à jour des prix du marché breton. De plus, nous conseillons sur le financement : nous pouvons identifier les travaux éligibles à des subventions (ANAH, Région, aides des fournisseurs d’énergie via les CEE, etc.) et inclure ces perspectives dans le plan. Par exemple, si la copropriété peut prétendre à MaPrimeRénov’ Copropriété, nous intégrerons le taux de subvention envisageable (jusqu’à 30 à 45% du montant des travaux selon les gains énergétiques atteints). Nos experts, certifiés Accompagnateurs Rénov’, savent monter les dossiers de financement et pourront, une fois le PPT voté, s’occuper des demandes d’aides pour alléger la facture des copropriétaires. À noter que pour bénéficier de MaPrimeRénov’ Copro, l’accompagnement par un AMO est obligatoire. Aedificio peut tenir ce rôle. Nous indiquons également comment optimiser le fonds de travaux : nos préconisations peuvent guider l’AG sur le pourcentage de cotisation à adopter (par ex. si de gros travaux arrivent dans 3 ans, nous pourrons suggérer d’augmenter temporairement la contribution au fonds travaux pour éviter un prêt).
- Mise en œuvre et suivi du plan sur 10 ans : Notre accompagnement ne s’arrête pas à la remise d’un document. Si vous le souhaitez, Aedificio peut rester aux côtés de la copropriété pour piloter la réalisation progressive du PPT. En tant qu’AMO (Assistant à Maîtrise d’Ouvrage), nous pouvons coordonner les étapes : rédaction des cahiers des charges pour consulter des entreprises quand un travail approche, comparaison des devis et conseils de choix en toute indépendance, planification des interventions pour qu’elles se déroulent dans le bon ordre (par ex. ne pas faire la peinture de cage d’escalier avant d’avoir changé les canalisations qui passent dedans…). Lors des chantiers, nos experts peuvent assurer un suivi technique pour vérifier la conformité des travaux au cahier des charges et la qualité d’exécution, sécurisant ainsi l’investissement des copropriétaires. En somme, nous proposons un service clé en main sur la décennie : du plan… à sa réalisation concrète, en garantissant que ce qui a été imaginé se traduise en résultats tangibles (et en économies d’énergie effectives).
Pourquoi choisir Aedificio pour cela ? Outre nos compétences techniques, nous avons une approche humaine et transparente. Nous savons que chaque copropriété est unique – en Bretagne, certaines résidences sont de petites copropriétés familiales, d’autres de grands ensembles – et nous adaptons notre accompagnement. Notre indépendance vis-à-vis des entreprises de travaux est un gage d’objectivité : notre seul intérêt est celui de la copropriété. Enfin, étant basés à Rennes, nous connaissons bien le contexte local (fournisseurs, dispositifs publics bretons, climat, etc.), ce qui est un vrai plus pour affiner un PPT au plus près de la réalité du terrain.
Le Plan pluriannuel de travaux représente une évolution majeure dans la gestion des copropriétés en France. D’abord perçu comme une contrainte légale de plus, il se révèle en réalité un formidable outil de pilotage, qui apporte visibilité, sécurité et efficacité dans l’entretien de votre immeuble. En planifiant sur 10 ans les rénovations indispensables, le PPT protège les copropriétaires : plus de grosses dépenses surprises, un immeuble mieux tenu donc des logements qui conservent (voire augmentent) leur valeur, et des charges maîtrisées grâce à des décisions anticipées et réfléchies. Certes, élaborer un tel plan demande un effort collectif et l’appui d’experts compétents, mais le jeu en vaut la chandelle. En Bretagne, où l’air marin et le temps peuvent malmener les bâtiments, cette gestion prévisionnelle prend tout son sens : on évite que la petite fissure bretonne ne devienne une infiltration généralisée, on saisit l’opportunité d’isoler pour un confort accru malgré l’humidité ambiante, et on s’assure que la copropriété respecte les normes en vigueur (tant sur la sécurité que sur l’énergie).
Avec l’obligation légale généralisée en 2025, ne prenez pas de retard : si votre copropriété n’a pas encore son PPPT, engagez dès maintenant la démarche. Les spécialistes d’Aedificio sont prêts à vous accompagner pour faire de ce processus un succès. Rappelez-vous que ce plan est le vôtre : il sera ce que vous en ferez. Bien conçu et bien suivi, il deviendra votre meilleur allié pour passer la prochaine décennie l’esprit tranquille, sans crainte des imprévus techniques ou financiers.
Envie d’agir dès aujourd’hui ? Que vous soyez syndic, membre du conseil syndical ou copropriétaire soucieux de l’avenir de votre immeuble, contactez Aedificio pour une réunion d’information gratuite. Nous évaluerons ensemble les besoins de votre résidence et comment mettre en place un Plan pluriannuel de travaux adapté. Prenez rendez-vous via notre calendrier en ligne sur aedificio.bzh : nos experts en copropriété se déplaceront en Bretagne pour diagnostiquer votre bâtiment et bâtir avec vous un plan d’action sur mesure. Ne laissez pas le hasard décider des travaux de votre immeuble : avec Aedificio et un PPT solide, vous prenez les commandes de l’entretien de votre patrimoine sur le long terme. Rendez-vous en ligne pour démarrer cette collaboration en toute confiance et sérénité ! 🏠🔧💡